Des cloisons et plafonds résistants à la DSVA

La désinfection par voie aérienne peut générer des dégâts sur les cloisons des salles propres, tels que la peinture qui vient à cloquer. Des solutions existent pour réparer, voire éviter ce phénomène.

Spécialiste de la rénovation de panneaux sandwichs en salles propres, CEPI propose des solutions durables pour éviter ou restaurer les éventuels problèmes de cloques qui peuvent apparaitre sur les cloisons peintes lorsqu’un système de DSVA est mis en place. Le peroxyde d’hydrogène a pris une place prépondérante dans les environnements maitri­ses pour leur décontamination, seulement le H2O2 réagit comme un décapant sur des panneaux laqués. Jean-Michel Pinel, dirigeant de la société CEPI, livre des options déjà validées chez leurs clients Salles Propres. Quelle était alors la solution proposée par l’entreprise ? Qu’avez­ vous apporté depuis votre arrivée ?

Un procédé de peinture résistant à la décontamination au H2O2. Cette solution permettait d’éviter un remplacement de panneau lorsque celui-ci était détériore. Les inconvénients étaient la durée d’intervention due notamment au temps de séchage nécessaire, et l’odeur persistante durant plu­sieurs jours qui pouvait incom­moder les activités annexes à la zone concernée. Nous avons donc travaillé sur une autre solution à laquelle Dominique Simon avait déjà pensé. Il s’agit d’un film adhésif appliqué sur les parois. En 2017, un brevet a été déposé sur la procédure de pose de ce revêtement offrant un gain de résistance et une facilite de mainte­nance des surfaces,

Les arrêts techniques sont de plus en plus courts et la solu­tion peinture demande des durées d’intervention importantes dues aux temps de préparation, à l’appli­cation de la peinture et au temps de séchage à respecter entre les différentes couches. De plus, ce procédé demande un délai avant la toute première décontamina­tion au H2O2.

Au vu de ces contraintes, CEPI a développé une procédure de pose d’un film adhésif résistant aux décontaminations au H2O2 permettant de réduire les délais d’intervention et offrant la possi­bilité de travailler en coactivité. Nous garantissons une durabilité de plus de dix ans.

Par ailleurs, les essais au peroxyde d’hydrogène sur le film ne montrent aucune modifica­tion aux substances comme un détergent synthétique, l’acide chlo­rhydrique (10 %) ou la soude caus­tique (10 %). Il a pu aussi être testé par nos clients suivant leurs procé­dures de nettoyage avec des formu­lations commerciales comme l’al­cool éthylique 70 %, Bacteranios, Surfanios, Aniospray, Amphospray, Anioxy-spray, Vaprox et Minncare. Le film peut également résister à des températures allant de – 15 °C jusqu’à + 90 °C.

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