Etablissement de santé

La notion de qualité de l’air a trouvé son origine dans les blocs opératoires pour les établissements de santé. En effet, jusqu’à la seconde moitie du XIX, siècle, l’infection poste opératoire est à l’origine d’une mortalité importante. C’est lister qui introduit le premier la notion d’antisepsie dans les blocs opératoires. Ce faisant, il réduit la mortalité post-opératoire de 45 % à 15 % pour les amputations. Plu­sieurs études montreront par la suire l’intérêt de traiter l’air pour diminuer les infections nosocomiales. En dehors des blocs opé­ratoires. nous trouvons d’autres zones médicotechniques nécessi­tant une maitrise de l’environne­ment, telles que les zones à atmos­phère contrôlée des pharmacies pour la reconstitution des médi­caments, les salles de condition­nement des stérilisations…

Par ailleurs, les établissements de santé accueillent des patients immunodéprimés présentant un très haut risque infectieux, notamment fon­gique. Parmi les services de soins concernes, nous pouvons citer les secteurs protégés d’hématologie, les secteurs d’accueil des transplan­tes/greffes, les secteurs des grands brulés ou encore les réanimations. L’incidence de l’aspergillose invasive est variable selon les pathologies, allant de 1 % pour le lupus jusqu’à 26% pour la transplantation poumon et cœur-poumon. La martialité liée à l’aspergillose pulmo­naire invasive peut atteindre 90 %. Elle reste élevée malgré une prise en charge adaptée par antifongique, La prévention est donc primordiale. Pour guider les établissements de santé à maîtriser la contamination aéroportée, et infinie les envi­ronnements maitrises, la norme NF S90-351 a été élaborée.

Tableau des exigences NFS 90 351 :